de l'antre des délices.
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de l'antre des délices.
Aujourd'hui après de nombreuses années, je me rapprochais du but de ma quête. J'en avais bavé pour arriver là. On avait tenté de m'empoisonner avec bon nombre de substances visqueuses tel le poison Kar-ha ou encore celui Juilper, mais toujours mon organisme avait purgé mon sang de cette abjection et de par ma volonté, j'avais pu continuer. Nombreux furent les monstres à me barrer les passage, et je sais que ce n'est pas fini. Je m'avance tout doucement sous le porche, lentement, pour éviter tout piège, je sonde le terrain devant moi qui mène à la porte de mon objectif. C'était sous-estimer l'ennemi! Il m'attaqua traitreusement et je glissai sur l'eau qui coulait en masse en ce pays plein de fourberies. Maugréant, je me relevai tant bien que mal. J'avais, après tout, déjà survécu à de pires embuscades. Arrivé à la porte, je sonnai. Stupide? Peut-être, mais l'ennemi savait déjà que j'arrivais, autant lui montrer que je n'avais pas peur et que, guidé par ma foi, je demeurerais inébranlable devant les coups bas qu'il pouvait tenter.
C'est alors que vint m'ouvrir une vile tentatrice. Elle était habillée d'une courte jup' qui cachait mal ses formes avantageuses et portait sur la poitrine de quoi donner l'impression qu'elle était de mon coté, l'insigne tant recherché. Envouté, je la suivis, sachant pourtant qu'elle m'emmenait loin de mon but, vers ma perte peut-être. J'arrivai dans une petite pièce emplie de breloques à vendre. Elle commença à me présenter divers articles tout à fait inutiles et ventait leurs mérites, inexistants à mes yeux, à grands renforts d'oeillades et de sous-entendus, afin de me retenir le plus longtemps possible pour que ses complices puissent préparer d'autres chausses trappes. M'arrachant et à ma contemplation et à ma fascination de ses puissants arguments, je la repoussai, n'ayant que trop perdu de temps. J'infiltrais cette fois l'antre au délices, et rien n'allait me retenir. Un garde tenta un ultime essai.
"Monsieur, vous n'avez pas le droit d'être ici"
Brandissant vers moi, menaçant, un baton pourvu d'une lourde tête avec des poils décoratifs au bout, il faisait de grands gestes maladroits vers moi, tentant tant bien que mal de me chasser, mais j'étais déjà en trance, poussé à bout, car mon odorat avait déjà trouvé les volutes subtils de mon graal. Je saisis donc le baton, et d'un grand geste précis, renversai l'ultime obstacle à mon bonheur.
Je m'élançai et arrivai dans une immense salle, pourvue d'un puit en son milieu. Sans hésitations, sinon celles religieuses de la dévotion, je plongeai dedans.
OUIIII, JE l'AI TROUVÉE, LA FABULEUSE USINE DE GUINESS ET SA CHAINE DE PRODUCTION.
plus jamais de kar-ha ou de Juilper.
Et nous vécûmes heureux, alcoolos et sans enfants, jusqu'à ce qu'une cirrhose du foie nous sépare.
C'est alors que vint m'ouvrir une vile tentatrice. Elle était habillée d'une courte jup' qui cachait mal ses formes avantageuses et portait sur la poitrine de quoi donner l'impression qu'elle était de mon coté, l'insigne tant recherché. Envouté, je la suivis, sachant pourtant qu'elle m'emmenait loin de mon but, vers ma perte peut-être. J'arrivai dans une petite pièce emplie de breloques à vendre. Elle commença à me présenter divers articles tout à fait inutiles et ventait leurs mérites, inexistants à mes yeux, à grands renforts d'oeillades et de sous-entendus, afin de me retenir le plus longtemps possible pour que ses complices puissent préparer d'autres chausses trappes. M'arrachant et à ma contemplation et à ma fascination de ses puissants arguments, je la repoussai, n'ayant que trop perdu de temps. J'infiltrais cette fois l'antre au délices, et rien n'allait me retenir. Un garde tenta un ultime essai.
"Monsieur, vous n'avez pas le droit d'être ici"
Brandissant vers moi, menaçant, un baton pourvu d'une lourde tête avec des poils décoratifs au bout, il faisait de grands gestes maladroits vers moi, tentant tant bien que mal de me chasser, mais j'étais déjà en trance, poussé à bout, car mon odorat avait déjà trouvé les volutes subtils de mon graal. Je saisis donc le baton, et d'un grand geste précis, renversai l'ultime obstacle à mon bonheur.
Je m'élançai et arrivai dans une immense salle, pourvue d'un puit en son milieu. Sans hésitations, sinon celles religieuses de la dévotion, je plongeai dedans.
OUIIII, JE l'AI TROUVÉE, LA FABULEUSE USINE DE GUINESS ET SA CHAINE DE PRODUCTION.
plus jamais de kar-ha ou de Juilper.
Et nous vécûmes heureux, alcoolos et sans enfants, jusqu'à ce qu'une cirrhose du foie nous sépare.
Re: de l'antre des délices.
[Mouahahah, j'en ai bavé de rire ! ]
Celui qui se prenait pour Dieu avança donc vers moi... Je le sentis prendre de ma substance plein les mains et s'en abreuvant tel un porc buvant dans son abreuvoir. Il en prit plusieurs outres et jarres et, tel un mulet, reparti heureux chantant The WildRover. Encore un homme avait abusé de moi... C'est que j'ai été créée pour cela, pour le plaisir des Hommes et leur perte...
Celui qui se prenait pour Dieu avança donc vers moi... Je le sentis prendre de ma substance plein les mains et s'en abreuvant tel un porc buvant dans son abreuvoir. Il en prit plusieurs outres et jarres et, tel un mulet, reparti heureux chantant The WildRover. Encore un homme avait abusé de moi... C'est que j'ai été créée pour cela, pour le plaisir des Hommes et leur perte...
Re: de l'antre des délices.
[J'en déduis que l'on doit inclure un passage par la Guinness Storehouse, lors de notre voyage ^^]
Re: de l'antre des délices.
[Tu as vraiment le chic pour gacher un superbe RP qui m'a pris au moins 15 minutes hier, très tard le soir.]
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